Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 625

  • CONSEIL MUNICIPAL : ECHANGES SUR LA POLITIQUE URBAINE DE LA VILLE DE VANVES

    Le Conseil Municipal de mercredi soir a été consacré aux orientations budgétaires 2019 et à 12 délibérations dont un avis unanime pour la création de la ZFE (Zone à Faible Emission) sur le territoire de la MGP donc de Vanves, à partir du 1er Juillet, où les véhicules très polluant seront interdit de circulation, avec une déclaration solennelle du Maire sur les derniers événements qui ont provoqué cette manifestation  place de la République, Mardi soir, et une intervention sur la 3éme Fleur attribuée à vanves, récompensant les efforts  la ville en matière d’embellissement… sur lesquels le Blog reviendra. Mais les échanges ont surtout concerné le développement des constructions à Vanves, à cause de deux événements : la distribution d’une plaquelle par la ville « Politique urbaine de la vile : Pour une croissance maîtrisée » Et un grand débat organisé par les écologistes hier soir consacré au thème du logement et de la qualité de ville

    Comme le maire s’est félicité d’une augmentation des droits de mutations lors du débat sur les orientations budgétaires, Anne Laure Mondon (PS) n’a pas manqué de faire le parallèle avec bien sur le développement des constructions à Vanves et surtout poser la question de l’offre de nouveaux équipements à cette nouvelle population. Et de s’étonner de la distribution d’une plaquette sur l’urbanisme à Vanves, alors que le V.I. de décembre y avait consacré un dossier, juste avant la date limite   d’un an avant les municipales qui interdit ce genre de communication. Boris Amoroz (FG/PC) s’est étonné que l’investissement soit financé par la vente de terrains et de biens communaux plus que par l’autofinancement : «Faudra t-il bientôt vendre la mairie ? » s’est il interrogé, alors que deux questions orales étaient posés sur le devenir de deux terrains, l’un à l’ange Henri Martin/Victor Hugo, et l’autre sur celui de la rue Diderot où est prévu un équipement sportif, par Valérie Mathey (PS) et Anne Laure Mondon (PS)

    Bernard Gauducheau s’est voulu rassurant sur l’offre de nouveaux équipements publics : « Cette dynamique démographique est relativement légére, et augmente légérement notre population. Avec le desserrement des ménages, on a une pression démographique qui n’a rien à voir avec la progression immobilière…. La population nouvelle n’est pas si nombreuse que cela. L’école Larmeroux a accueilli deux nouveaux élèves dont les familles se sont installées dans le nouvel immeuble à l’angle des rues République/R. Marchron. Et on nous annonce 2 fermetures de classes» a-t-il expliqué en ajoutant que «nos équipements sont suffisants pour l’heure. Mais on est dans la prospective pour prévoir plus tard. Et les équipements qui seront construits, seront utiles dans quelques années, sans compter que l’école du Parc date de 1957 à un moment où l’on ne se préoccupait de centres de loisirs ».

    « La majorité des nouvelles constructions sont réalisées à la place de bâtiments dégradés, de parcelles en friches. Même s’il y a un secteur proche de la gare du Grand Paris Express où l’Etat nous a obligé à modifier les régles du PLU, un grand nombre de pavillons seront préservés car il n’est pas possible de construire du collectif à leur emplacement » a-t-il expliqué en constatant que « notre niveau de construction reste raisonnable. Cela n’a rien à voir avec le Plateau  des années 1970/80 ! On fait dans la dentelle ! » Et s’il a publié une plaquette « c’est pour expliquer et faire de la pédagogie. C’est mon rôle de responsable politique d’expliquer la vérité face à des intérêts privés, et surtout face à des gens qui ne sont pas content que l’on construise un immeuble en face de chez eu.  Il y a des formations politiques qui organisent une réunion sur ce théme sous prétexte de grand débat national ! Mais comment loge-on tous ces gens ? Ou mettons nous les 70 000 logements à construire par an » s’est il énervé en promettant « qu’on va s’expliquer sur le sujet ! » 

    Guillaume Moucheroud (EELV) a alors  apporté une précision : « Nous ne sommes pas alignés sur les gens qui font des pétitions contre les constructions. On organise un débat sur logement et qualité de ville ». Et puis si l’on a un peu de mémoire, il aurait pu faire un rappel : les écologistes, lors des Municipales de 2014, au lendemain de l‘adoption du SDRIF (Schéma Directeur Régional Ile de France) n’étaient pas contre une certaine densification de la petite couronne, puisque justement ce document d’urbanisme pronait la construction de 75 000 logements par an. La majorité municipale actuelle le leur a bien reproché dans un tract entre les deux tours, en les accusant de vouloir détruire la zone pavillonnaire de Vanves. Et aujourd’hui, si  des vanvéens sont critiques face à cette vague de nouvelles constructions, ils reprochent  surtout à l’équipe municipale de laisser faire sans plan d’ensemble, ni de schéma d’aménagement communal, et en se limitant simplement au respect du PLU.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    SECTORISATION/COLLEGES : Enfin, le département des Hauts de Seine a décidé, lors des sa commission permanente, lundi dernier de modifier les secteurs de recrutement des deux collégesde Vanves (Michelet, Saint Exupery) comme c’est le cas aussi dans d’autres communes comme  Rueil-Malmaison, Antony, Asnières, Bagneux et Gennevilliers. Il s’agit d’équilibrer les effectifs entre les collèges et éviter des bouleversements dans l’organisation pédagogique des collèges. Car dans le cas de Vanves, tous les parents demandent bien sûr Michelet qui est en sur-effectif par rapport à Saint Ex, évidemment moins prestigieux aux yeux des parents, mais dont l’équipre pédagogique remarquable, tient bien la barre. Mais ils craignent qu’en faisant entrer leur progéniture au collége aint Exupery, il ne pourra pas intégrer Michelet lorsqu’il arrivera au Lycée

    GRAINES DE CINEASTE : Timothée Desouliére,  un jeune vanvéen de 13 ans vient de se faire remarquer sur l’Instagram de la ville de Vanves #vanves pour un clip ou un court métrage dynamique et créatif tourné entièrement dans la commune dénommé le «bus». Une course poursuite d’un jeune pour rattraper un bus qu’il rate, illustrant parfaitement bien, 40 ans après un grand sucés du cinéma français « Elle court, elle court la banlieue » avec Jacques Higelin, notamment à l’époque où l’on fustigeait le « boulot-dodo-métro ». Mais ce n’est pas tout car Thimothée ne fait pas seulement de belles photos... Il a aussi créée une chaîne Youtube et réalise quelques courts métrages bien sympas et créatifs ! Allez-voir ses autres courts-métrages sur sa chaine Youtube : https://bit.ly/2BF2pKi

    STADE VANVES/FOOTBALL : L’équipe première de football du Stade de Vanves a été battue par  Neuilly 4 à 2 dimanche dernier. «Nous avons grillé un joker sur un match à notre portée, évolution du score: En première période Neuilly prend l'avantage, puis un second but avant la fin de la première mi-temps. En début de seconde période nous réduisons la marque sur un coup de pied arrêté. Neuilly aggrave le score suite à une erreur d'un défenseur. Nous revenons à nouveau au score 3 à 2. A force de «pousser» on se découvre, s'en suit un dernier but pour l'adversaire. Conclusion il faut toujours en faire plus, pour cela il n'y a que le travail aux entraînements» commente Jean Claude Vignal, président de la section  football. Reprise du championnat le 17 mars

  • LICRA DE VANVES : UNE SENTINELLE LOCALE QUI EVEILLE LES CONSCIENCES

    Bien évidemment, des vanvéens ont participé à la manifestation place de la République, dont le ministre Gabriel Attal, après les événements de ce week-end, avec le honteux déchaînement de haîne contre le philosophe Alain Finkielkraus, les multiples actes antisémites  dont les croix gammées sur les portraits de Simone Veil.

    A Vanves, depuis plus de 30 ans, la section de la LICRA animée par l’infatigable Monique Abecassis, avec ses adhérents, fait un boulot extraordinaire, en dehos du travail de ménoire vis-à-vis des jeunes, pour sensibiliser les vanvéens, face à ses dérapages. Comme le Blog l’avait titré voilà quelques années, cette section locale de la Licra est une véritable « sentinelle local qui éveille les consciences». Et notamment pour dénoncer les réseaux sociaux, où se développent  des discours racistes antisémitismes, homophobes, des incitations à la haine, à la violence, l’apologie du terrorisme et  parfois même appel au meurtre face auxquels les géants du web ne réagissent pas, tonnait encore sa présidente lors de la dernière assemblée générale le 17 Novembre dernier :   «Il faut savoir que chaque citoyen peut signaler des commentaires racistes, antisémites ou malveillants en saisissant l’Unité de lutte de la plate-forme PHAROS , il suffit de taper sur internet : internet-signalement.gouv.fr et que  la LICRA s’est investie dans la production de contre-discours. Une formation de militants est en préparation » indiquait elle  en rappelant que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme a été érigée en grande cause Nationale, avec la création d’une DILCRA (délégation ministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme) sous la direction de Gilles Clavreul,  en charge de la lutte contre la haine et les discriminations

    «Alors que notre pays a vu de nouveau affleurer ces derniers jours, ces dernières semaines, les stigmates de l’antisémitisme, un front républicain de partis politiques, de droite, de gauche et du centre, a décidé d’appeller à un grand rassemblement place de la République ainsi qu’à la tenue d’événements de même nature dans l’ensemble du pays. Cette unité politique, au-delà des querelles partisanes et des divergences électorales, était attendue depuis longtemps. Elle est  enfin venue et il faut la saluer, la soutenir et l’encourager» expliquaient ses dernières heures les responsables de la LICRA dont Mario Stasi, son président. «Notre devoir est de marteler que la lutte contre l’antisémitisme n’est pas seulement l’affaire d’une communauté. C’est l’affaire de la nation tout entière. Quand les juifs sont désignés à la vindicte, la nation indivisible doit rappeler que c’est elle qui est visée et qu’elle fera corps, unie dans la fraternité, contre les fauteurs de haine».